EN BREF
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La conclusion d’un contrat de bail commercial est une étape essentielle pour toute entreprise souhaitant s’installer dans des locaux dédiés à des fins commerciales, industrielles ou artisanales. Pour mener à bien cette démarche, il est crucial de rassembler les pièces indispensables qui permettront d’établir une relation de confiance entre le bailleur et le preneur. En passant en revue les documents nécessaires, tant du côté du locataire que du propriétaire, vous vous assurez de la légitimité de la transaction et de la protection des droits de chacune des parties. Nous vous présentons ici un guide pratique pour naviguer efficacement dans ce processus et garantir une signature en toute sérénité.

La conclusion d’un bail commercial est une étape cruciale dans le cadre de la gestion d’une entreprise. Elle requiert la fourniture de documents essentiels tant du côté du bailleur que du locataire. Cet article présente une synthèse des pièces indispensables nécessaires à la rédaction et à la signature d’un contrat de bail commercial, tout en rappelant l’importance d’une préparation minutieuse pour sécuriser cette transaction.
Les documents requis par le locataire
Avant de signer le bail, le bailleur a besoin de s’assurer de l’identité, de la solvabilité et du statut juridique du locataire. Il est donc primordial pour ce dernier de préparer un dossier complet afin d’instaurer un climat de confiance.
Justificatifs d’identité et de statut juridique
Les documents essentiels incluent une pièce d’identité valide, comme une carte d’identité, un passeport ou un permis de conduire, ainsi qu’un extrait K ou Kbis, qui prouve l’existence légale de l’entreprise. La livraison des statuts de la société est nécessaire, qu’ils soient signés pour une entreprise déjà créée ou en phase de création.
Documents relatifs à la solvabilité
Pour évaluer la capacité financière du locataire à honorer ses engagements, le bailleur peut exiger des dossiers financiers. Cela comprend les derniers bilan comptable, un bilan prévisionnel ou un business plan pour les entrepreneurs en début d’activité. Au besoin, des relevés d’imposition ou d’autres justifications de revenus peuvent être fournis si le dirigeant se porte caution.
Demandes complémentaires en cas de caution
La présence d’une caution solidaire nécessite la fourniture de documents supplémentaires, comme un RIB ainsi que les justificatifs de revenus, ce qui permet au bailleur d’évaluer la viabilité de la caution.
Les pièces exigées par le bailleur
Le bailleur, de son côté, doit pouvoir prouver l’authenticité de sa propriété ainsi que la légitimité des locaux qu’il met en location. Des vérifications méthodiques sont recommandées pour éviter des complications futures.
Justificatifs d’identité du bailleur
Le bailleur doit présenter une preuve de son identité, comme une carte d’identité ou un passeport. Dans le cas où la location est gérée par une société, un extrait Kbis ou les statuts de la société pourront être exigés.
Le titre de propriété et la vérification de l’affectation
Il est aussi essentiel que le locataire demande un titre de propriété ou une attestation notariée pour vérifier que le bailleur est bien propriétaire des locaux. Dans certains cas, un règlement de copropriété peut également être nécessaire pour s’assurer que l’utilisation prévue des locaux est conforme aux règles établies.
Diagnostics et informations sur les charges
Le bailleur doit fournir des informations sur les diagnostics à jour, comme un diagnostic de performance énergétique (DPE), en fonction de la réglementation en vigueur. Il doit également préciser la répartition des charges locatives pour la transparence des coûts à venir.
Les garanties que le locataire doit demander
Au moment de la signature, le locataire doit également penser à demander des garanties pour protéger ses intérêts. Par exemple, il doit s’assurer que le bailleur est réellement le propriétaire du bien.
Authenticité de la propriété
Une attestation de propriété ainsi qu’une vérification d’identité du bailleur sont essentielles pour garantir la sécurité juridique de la transaction.
Vérification de l’affectation du local
Il est capital d’exiger un extrait du règlement de copropriété pour confirmer que l’affectation du local à une exploitation commerciale est bien autorisée. Cela prévient de potentielles déconvenues liées à des restrictions.
Estimation claire des charges et impôts
Avant de finaliser, il est impératif d’obtenir des informations précises sur le montant du loyer, les charges récupérables et toute dépense potentielle afférente aux travaux à réaliser.
Préparation et finalisation du bail
Une bonne préparation est essentielle pour un bail commercial. Mettre en place un dossier complet et structuré permet de présenter un profil sérieux au bailleur et de faciliter les négociations.
Structuration du dossier de candidature
Il est conseillé de bien organiser le dossier, en incluant les statuts de l’entreprise, le bilan prévisionnel, ainsi que les documents de la caution si nécessaire. Plus ce dossier sera complet, plus il augmentera la confiance du bailleur.
Vérification de la cohérence du bail
Le contrat de bail doit clairement définir la destination des lieux, le montant du loyer et les conditions de révision. Une attention particulière doit être accordée à chaque clause stipulée.
Anticipation de la cession ou de la sous-location
Envisager des questions liées à la cession de bail et à la sous-location est également crucial, ces aspects requérant des précautions spécifiques dans la rédaction du bail.
Comparatif des pièces indispensables pour un bail commercial
Documents requis | Détails |
Justificatif d’identité | Carte d’identité, passeport ou permis de conduire en cours de validité. |
Statuts de la société | Copie des statuts pour les entreprises existantes ou projet de statuts pour les créations. |
Extrait K ou Kbis | Document prouvant l’existence légale de l’entreprise de moins de trois mois. |
Bilan comptable | Dernier bilan comptable pour les entreprises déjà établies. |
Bilan prévisionnel | Document présentant le projet commercial pour les entreprises en création. |
Relevés d’imposition | Justificatifs supplémentaires si le dirigeant se porte caution. |
RIB | Relevé d’Identité Bancaire de la caution si exigée. |
Attestation de propriété | Document prouvant que le bailleur est bien le propriétaire des locaux. |
Titre de propriété | À fournir par le bailleur pour certifier ses droits sur le bien. |
Diagnostics obligatoires | DPE et autres diagnostics selon la réglementation en vigueur. |

La conclusion d’un bail commercial est une étape cruciale pour les entrepreneurs et les propriétaires de locaux. Pour garantir des transactions sereines et conformes à la législation en vigueur, il est essentiel de rassembler les pièces justificatives appropriées. Cet article présente les documents indispensables que doivent fournir le locataire et le bailleur afin d’assurer une expérience de location efficace et sécurisée.
Les documents nécessaires du côté du locataire
Lorsque vous aspirez à signer un bail commercial, il est impératif de fournir au bailleur certains documents pour vérifier votre identité et votre capacité à honorer le loyer. Voici les principaux éléments à préparer.
Justificatifs d’identité et de statut juridique
Le bailleur a besoin d’authentifier votre identité et de déterminer votre statut juridique. Les documents suivants sont souvent requis :
- Carte d’identité, passeport ou permis de conduire : Ces documents doivent être en cours de validité afin d’attester votre identité.
- Statuts de la société : Si vous représentez une entreprise, une copie des statuts signés et enregistrés est nécessaire. Pour une entreprise en cours de constitution, un projet de statuts peut être fourni.
- Extrait K ou Kbis : Un document datant de moins de trois mois prouvant l’existence légale de votre entreprise est souvent exigé.
Justificatifs de solvabilité
Le bailleur cherche à s’assurer de votre capacité à payer le loyer et les charges associées. Ainsi, il est recommandé de fournir :
- Les derniers bilans comptables : Pour les entreprises déjà en activité, ces bilans offrent une vue d’ensemble de votre situation financière.
- Bilan prévisionnel ou business plan : Si vous êtes en phase de création, un document détaillant la viabilité de votre projet sera appréciable.
- Relevés d’imposition : S’ils sont pertinents, incluez également des preuves de revenus tels que des fiches de paie ou des attestations d’employeur.
Les documents à fournir par le bailleur
Du côté du bailleur, il est tout aussi fondamental de soumettre des documents garantissant son identité et la légitimité du local mis en location.
Justificatifs d’identité du propriétaire
Les propriétaires doivent être en mesure de prouver leur identité via :
- Carte d’identité ou passeport pour des personnes physiques.
- Extrait Kbis ou les statuts de la société s’il s’agit d’une entité morale.
Le titre de propriété et la vérification de l’affectation
Avant de finaliser le bail, vérifiez la propriété des locaux en demandant un titre de propriété ou une attestation notariale. Pour les immeubles en copropriété, le règlement de copropriété peut également être requis afin de s’assurer que votre activité respecte les obligations en vigueur.
Diagnostics et informations sur les charges
Le bailleur doit également fournir certains diagnostics, tels que :
- Diagnostic de performance énergétique (DPE) : Ce document doit être annexé au bail commercial.
- Les informations concernant la répartition des charges locatives et les éventuels travaux à prévoir, garantissant ainsi la transparence avec le locataire.
Les garanties à demander par le locataire
Il est essentiel pour le locataire de s’assurer que le bailleur respecte certaines normes avant de signer le contrat.
Contrôle de l’authenticité du bailleur
Assurez-vous que le bailleur est véritablement le propriétaire légal des locaux. Cela peut être fait en demandant une attestation de propriété ainsi que la pièce d’identité du gérant si nécessaire.
Vérification de l’affectation du local
Vérifiez que la destination des lieux est compatible avec votre activité envisagée. Demandez un extrait du règlement de copropriété pour éviter d’éventuels désagréments, en particulier si des restrictions existent.
Estimation des charges et impôts
Avant de vous engager, assurez-vous d’avoir une estimation des charges récupérables et des impôts associés au local. Il est prudent de demander un budget prévisionnel des travaux, le cas échéant.
Réunir toutes les pièces nécessaires à la conclusion d’un bail commercial est crucial pour garantir une transaction en toute sérénité. En apportant les documents requis et en prenant le temps de vérifier les obligations respectives, locataire et bailleur peuvent ainsi établir une relation de confiance pour la durée de la location.
- Justificatifs d’identité : Carte d’identité, passeport ou permis de conduire du gérant.
- Statuts de la société : Statuts signés pour les entreprises établies, projet de statuts pour les nouvelles créations.
- Extrait K ou Kbis : Document récent prouvant l’existence légale de l’entreprise.
- Bilan comptable : Derniers bilans comptables pour évaluer la solidité financière.
- Bilan prévisionnel : Pour les entreprises en création, afin d’évaluer la viabilité du projet.
- Justificatifs de revenus : Fiches de paie, avis d’imposition pour les cautions personnelles.
- Titre de propriété : Justifiant que le bailleur est le véritable propriétaire des locaux.
- Diagnostiques obligatoires : Dossier de diagnostics de performance énergétique (DPE) et autres diagnostics requis.
- Règlement de copropriété : Pour vérifier la compatibilité de l’affectation avec les règles de l’immeuble.
- Budget prévisionnel : Estimation claire des charges, loyer et travaux éventuels.

La signature d’un bail commercial représente une étape cruciale pour les entrepreneurs et les propriétaires immobiliers. Ce contrat engage les deux parties sur une durée souvent longue et doit respecter un certain formalisme pour être valide. Pour faciliter cette démarche, il est essentiel de rassembler les pièces justificatives nécessaires qui permettront d’instaurer un climat de confiance entre le bailleur et le locataire. Ce guide a pour but de dresser la liste des documents indispensables afin d’assurer une transaction sereine.
Documents à fournir par le locataire
Justificatifs d’identité et de statut juridique
Le bailleur a besoin de s’assurer de l’identité du locataire et de son statut juridique. Pour cela, il est important de préparer les documents suivants :
- Carte d’identité ou passeport en cours de validité.
- Statuts de la société pour les entreprises déjà créées ou un projet de statuts si en phase de création.
- Extrait K ou Kbis, accompagné d’un document récent qui prouve l’existence légale de l’entreprise.
Justificatifs de solvabilité
Pour garantir la capacité du locataire à s’acquitter du loyer, le bailleur exigera des justificatifs de solvabilité :
- Derniers bilans comptables si l’entreprise est déjà en activité.
- Bilan prévisionnel ou business plan pour les nouveaux projets afin d’évaluer leur viabilité.
- Documents supplémentaires tels que les relevés d’imposition ou fiches de paie si le dirigeant se porte caution personnelle.
Documents en cas de caution
Si une caution solidaire est demandée pour garantir le paiement du loyer, des documents additionnels seront nécessaires :
- Un RIB pour faciliter les transactions financières en cas de problématiques.
- Justificatifs de revenus pour prouver la capacité financière de la caution.
Documents à fournir par le bailleur
Justificatifs d’identité du bailleur
Il est également essentiel pour le locataire de vérifier l’identité du bailleur. Dans le cas d’une personne physique, un document d’identité est suffisant. Pour une société, il est conseillé de demander un extrait Kbis ou les statuts de celle-ci.
Titre de propriété
Le locataire doit également s’assurer que le bailleur est bien le propriétaire des locaux en demandant un titre de propriété ou une attestation notariée.
En cas de copropriété, il est important de réclamer le règlement de copropriété pour s’assurer que l’activité envisagée est conforme aux règles en vigueur.
Diagnostics et informations sur les charges
Le bailleur est souvent tenu de fournir certains diagnostics (performance énergétique, état parasitaire, etc.) conformément à la législation en vigueur. De plus, une transparence sur les charges locatives et les travaux éventuels doit être assurée afin que le locataire puisse budgétiser correctement ses dépenses futures.
Vérifications à réaliser par le locataire
Authenticité et affectation du local
Enfin, il est de la responsabilité du locataire de vérifier l’authenticité du bailleur et l’affectation du local. Des documents tels qu’une attestation de propriété et un extrait du règlement de copropriété peuvent être demandés pour confirmer que l’activité envisagée est bien autorisée dans le local loué.
La collecte de ces pièces justificatives est une étape primordiale dans la conclusion d’un bail commercial. En s’assurant que toutes les parties respectent leurs obligations, il devient possible d’établir un contrat solide et de prévenir d’éventuels litiges futurs.
FAQ sur les pièces indispensables pour la conclusion d’un contrat de bail commercial
1. Quelle différence entre un bail commercial et un bail professionnel ? Le bail commercial s’adresse aux activités commerciales, industrielles ou artisanales. Il a une durée minimale de 9 ans et se rompt par période triennale (bail 3-6-9). Le bail professionnel concerne les professions libérales réglementées ou non, pour une durée d’au moins 6 ans, souvent résiliable à tout moment par le locataire avec un préavis de 6 mois.
2. Quels documents le bailleur peut-il exiger de la caution ? Le bailleur peut demander un justificatif d’identité, un RIB, des pièces prouvant la solvabilité (fiches de paie, avis d’imposition, etc.). Toutefois, il ne peut vous réclamer qu’un seul document d’identité et un seul justificatif de domicile valides, conformément aux réglementations en vigueur pour éviter les abus.
3. Comment vérifier que le bailleur est bien propriétaire ? Exigez une attestation de propriété ou un acte notarié. Si le bailleur est une SCI, demandez un extrait Kbis ou les statuts de la société, ainsi que la pièce d’identité du gérant.
4. Est-il obligatoire de signer un bail écrit ? La loi n’exige pas la forme écrite pour valider un bail commercial (un accord oral pourrait suffire). Néanmoins, pour protéger vos intérêts et clarifier les droits de chacun, il est fortement conseillé de formaliser le contrat par écrit. En cas de litige, un document officiel facilitera les démarches.
5. Quels diagnostics le bailleur doit-il fournir ? Selon la nature du local et son année de construction, il peut être tenu de vous remettre un diagnostic de performance énergétique (DPE), un état des lieux détaillé, voire un état parasitaire. Renseignez-vous sur les obligations légales applicables à la région ou à la typologie de bien (loi Carrez, amiante, etc.).
6. Quelle est la durée d’un bail commercial et comment le résilier ? Le bail commercial court sur 9 ans minimum. Le locataire peut le résilier à la fin de chaque période triennale (3, 6 et 9 ans) en respectant un préavis de 6 mois. Le bailleur, lui, ne peut donner congé qu’à l’échéance des 9 ans, sauf exceptions (expropriation, faute du locataire, etc.).
7. Peut-on négocier le montant du loyer avant la signature ? Oui, le montant du loyer est librement fixé par les deux parties lors de la conclusion du bail. Il pourra être révisé ensuite tous les 3 ans, généralement selon l’indice des loyers commerciaux. Pensez à vérifier la clause de plafonnement du loyer lors de cette révision triennale.
8. Est-ce que le bailleur peut imposer toutes les charges au locataire ? Depuis la loi Pinel, les charges récupérables sont davantage encadrées. Certains frais, comme les grosses réparations structurelles, restent à la charge du bailleur. Il est donc indispensable de vérifier la répartition des charges dans le contrat avant de signer.
9. Le locataire peut-il sous-louer les locaux ? Le locataire ne peut sous-louer tout ou partie des locaux qu’avec l’accord exprès du bailleur. Cette permission doit être mentionnée dans le bail. À défaut, la sous-location est interdite et pourrait entraîner la résiliation du contrat si elle est pratiquée sans autorisation.
10. Pourquoi fournir un bilan prévisionnel pour une création d’entreprise ? Si vous êtes en phase de création, présenter un prévisionnel montre au bailleur que votre projet est réfléchi et que vous avez évalué vos futures recettes et dépenses. C’est un véritable gage de sérieux et de crédibilité, qui peut faciliter l’obtention du bail et réduire les inquiétudes du propriétaire quant à votre solvabilité.
11. Que vérifier dans le règlement de copropriété ? Vous devez vous assurer que l’affectation (usage professionnel ou commercial) que vous envisagez est compatible avec les règles internes de l’immeuble. Certains règlements interdisent, par exemple, l’exercice d’activités de restauration ou le stockage de matières dangereuses. Négocier un bail qui contreviendrait à ces restrictions peut vous exposer à une contestation future.
12. Comment gérer les éventuels travaux avant l’entrée dans les lieux ? Il est conseillé de réaliser un état des lieux détaillé et de préciser dans le bail qui se chargera des travaux d’aménagement ou de rénovation. Un budget prévisionnel doit aussi être mentionné pour éviter les mauvaises surprises et clarifier la répartition des frais.